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Au-dessus des splendeurs du monde et de son faux éclat, apparaît comme un blanc plumage, l'humble vertu qui s'abaisse — Cette comparaison, qui s'accorde avec la foi chrétienne, n'est peut-être point fausse, quand elle a trait à l'apparence sous laquelle se présentent à l'œil, a une hauteur considérable, les œuvres de l'orgueil ou de l'intelligence de l'homme, et même les beautés de la nature que l'on peut encore apercevoir. Durant mon ascension sur le sommet du Mont-Blanc, où je restai 2 heures, et où je ressentis des émotions que je n'éprouverai certainement plus de ma vie; durant cette ascension mes yeux en ma pensée perdurent tout vivants l'image de ce domaine où l'homme règne; de la terre, demeure de l'homme, on distinguait seulement les objets de couleur blanche, et précisément ceux qu'il n'est pas en notre pouvoir de changer: ainsi je voyais bien les lacs de Genève, de Neufchâtel, de Morat, de Bienne, etc… pareils à des voiles déployées dans le crépuscule, tandis que les maisons, les villes assises aux bords de ces lacs, les couleurs, les objets brillants, formaient des taches obscures; de même, on pouvait reconnaître les glaciers; au contraire, les prairies, les bois, même les montagnes d'une hauteur notable mais de rang inférieur, se confondaient autour d'eux dans une brume grise. Rien n'est plus beau, plus sauvage, que ce spectacle, du haut du Mont-Blanc; mais comme il est entièrement différent des vues que l'on connaît, on ne saurait se le représenter qu'en s'imaginant que l'on est porté sur les ailes d'un bon ou d'un mauvais esprit, au moment où Dieu tira la création du chaos. Tout ce qui est l'ouvrage de l'homme s'efface par sa petitesse; mille montagnes gigantesques, aux sommets de granit, aux manteaux de neige, un ciel de couleur presque noire, un soleil obscurci, l'éclat de la neige, l'air raréfié, et par suite la respiration courte et les battements précipités du pouls, pénètrent le mortel de je ne sais quelles sensations et émotions surnaturelles; et je sans sûr, qu'en outre des autres causes, seulement par la disproportion énorme entre ce frappant aspect des montagnes et la faiblesse de nos sens, nul ne pourrait supporter longtemps un tel spectacle. Que ce récit des impressions extraordinaires dont je fus frappé sur cette immense et unique montagne, n'engage aucun de nos jeunes touristes à entreprendre ce voyage: sans parler de la fatigue excessive et des dangers qu'entraîne inévitablement une pareille entreprise, le succès résulte de circonstances indépendantes de notre volonté. Trois jours de beau temps, et sans le plus petit nuage, des neiges pas trop amollies, seraient assurément de plus utiles auxiliaires que la patience la plus durable et la poitrine la plus robuste; néanmoins, sans ces deux dernières choses, on pourrait s'exposer à sa perte et ce serait une obstination funeste que de ne point écouter les avertissements des guides, qui dans toute la Suisse, et particulièrement à Chamonix, sont pleins de hardiesse et de clairvoyance (Malczewski). [przypis autorski]
au milieu ils forment le demi-cercle — «Les Tatars aiment à combattre en plaine: ils rassemblent leurs bandes en cercle, et se forment en files recourbées, ce que les hommes de guerre appellent la danse de mars; au premier choc, ils décochent une nuée de flèches aussi épaisse que la plus épaisse grêle.», «Les Tatars, selon leur danse ordinaire, formèrent leurs rangs en croissant.» (chroniques citées par Malczewski). [przypis autorski]
ces ravins, ces abîmes sans fond — en Russie, presque à chaque village, on trouve des sources ou puits que le peuple regarde comme insondables. En outre, chacun de ces gouffres est illustré par quelque récit merveilleux, et visité de temps en temps par les esprits (Malczewski) [la Russie signifie ici les terrains de l'Ukraine; Red. WL]. [przypis autorski]
danse tatare — les Tatars observaient à la guerre certaines règles dictées par Tamerlan, et ces règles étaient appelées par nos aïeux danse tatare (Malczewski). [przypis autorski]
faux indices de sa direction — les campagnes sont couvertes d'herbes de deux pieds de hauteur, de sorte qu'ils ne peuvent cheminer sans fouler ladite herbe, laquelle fait un estrac ou piste… et de peur qu'on ne les suive avec force, ils ont trouvé pour cela une invention qui est: d'une bande de 400 qu'ils sont, ils feront quatre rayons de leurs troupes, qui pourra être chacune de 100 chevaux; les uns vont vers le nord, les autres au sud, d'autres à l'orient et l'occident. Bref, toutes les quatre petites bandes vont chacune de son rayon viron une lieue et demie, au bout de laquelle cette petite troupe de cent se divise en trois qui seront viron de de trente-tro1s, qui vont de la même sorte comme ci-devant, puis au bout d'une demie lieu, ils commencent de rechef à se diviser en trois, et ainsi s'acheminent jusques à tant qu'ils soient réduits en dix ou douze ensemble, et tout cela se fait en moins d'une heure et demie de temps, et tout, au grand trot, car quant ils sont découverts, toute diligence leur est tardive, et savent tous ce manège au bout du doigt, et connaissent l'être des campagnes comme les pilotes connaissent les ports, et chaque escouade d'onze s'en va travers champs, comme il leur plaît, sans se rencontrer; enfin ils se rendent à jour nommé à leur rendez-vous, qui sera à plus de 10 ou 12 lieues de là, dans quelque fond ou il y a de l'eau et bonne herbe… L'herbe foulée des onze chevaux est relevée d'un jour à l'autre, de sorte qu'il n'y parait point. Étant arrivés, ils demeurent ainsi quelques jours cachés, puis recheminent en corps, et donnent dans quelque village de la frontière, qu'ils surprennent et emportent, puis s'enfuient, comme avons dit. Or les Tatars ont trouvé cette subtilité de se cacher dans les campagnes, et aussi pour mieux tromper les Cosaques, qui les poursuivent chaudement, sachant qu'ils ne sont que 5 à 600. Les Cosaques dont montent à cheval 1000 ou 1200, les poursuivent et cherchent les traces lesquelles ayant été trouvées, et les suivant jusques au cerne ci-dessus décrit; là ils perdent leurs mesures, ne sachant où les chercher, car la trace va de tous côtés; ainsi ils sont contraints de s'en retourner en leurs maisons, et dire qu'ils n'ont rien vu (Beauplan). [przypis autorski]
fruits de la mer Morte — on trouve dans les poètes anglais de belles comparaisons au sujet de ces fruits, qui doivent croître sur les bords du lac Asphaltite, connu sous le nom de mer Morte… Malczewski s'exprime ainsi dans sa note. Il cite ensuite Byron et Moore, quand ils parlent de ces fruits «qui tentent les yeux et deviennent cendres sur les lèvres.» Voici un passage de l'Itinéraire de Paris à Jérusalem, dans lequel Chateaubriand fait justice des récits fabuleux de maint voyageur: Je crois avoir trouvé le fruit tant recherché: l'arbuste qui le porte croit partout à 2 ou 3 lieues de l'embouchure du Jourdain; il est épineux, et les feuilles sont grêles et menues; son fruit est tout-à-fait semblable, en couleur et en forme, au petit limon d'Égypte, lorsqu'il n'est pas encore mûr, il est enflé d'une sève corrosive et salée; quand il est desséché, il donne une semence noirâtre, qu'on peut comparer à des cendres, et dont le goût ressemble à un poivre amer; j'ai cueilli une demi-douzaine de ces fruits. [przypis autorski]
les élus écoutent les hymnes des chérubins — l'expression du ravissement, si touchante sur un beau visage, peut-être parce qu'elle révèle qu'il existe quelque chose de plus beau, ne laisse fixer dans aucune image cet oubli de soi-même qu'elle peint admirablement; seul, le pinceau de Raphaël, dans le tableau de Sainte Cécile, a pu la saisir avec cette beauté que nul n'a jamais contemplée, si ce n'est en imagination. Sainte Cécile, patronne des musiciens, est représentée dans ce tableau entourée d'instruments, au moment où un écho des chants angéliques arrive à son oreille; il n'y a point de mot pour dire le saisissement, dont cette figure parait frappée: il semble que l'âme s'arrache au corps et s'unisse a chacun de ces doux accents; il semble qu'une modestie charmante comprime son essor par la pensée qu'elle n'est point digne de ce bonheur ineffable, et qu'au milieu de ces délices inconnues a son cœur, se glisse un sentiment de tristesse, à l'idée, que la musique d'ici-bas n'aura plus d'attrait pour elle. La plus grande simplicité règne dans toute la composition de ce tableau; la figure de la Sainte est moins jolie que les visages des autres vierges du même peintre; seule, cette pensée de génie rayonne depuis des siècles dans cette précieuse toile et attire à elle par un charme indicible. Ce tableau se trouve à Bologne, et les connaisseurs le mettent au rang des œuvres les plus glorieuses de Raphaël, par la poétique impression qu'il fait naître, et d'après mon opinion, c'est le plus beau que la peinture ait produit. [przypis autorski]
mon sabre n'est pas seulement une vaine parure, et je ferai briller près de ses yeux l'image sacrée — j'ai eu l'occasion de voir un objet remarquable en ce genre. Sur un sabre turc, dont la lame portait les sentences du Coran, se trouvait gravée, près de la poignée, une image de la Vierge avec une inscription polonaise en caractères gothiques. Ce sabre appartenait à un Anglais, qui l'ava1t acheté en Italie. L'arme avait donc fait de lointaines, et à coup sûr plus d'une fois sanglantes pérégrinations. C'est dommage qu'elle ne portât aucune date ni le nom de celui qui l'avait conquise (Malczewski). [przypis autorski]
un pressentiment — la puissance de nos facultés intellectuelles est sans doute infiniment limitée, si l'on considère l'immensité qui nous environne; mais lorsque nous regardons comme impossible ce que nous ne pouvons comprendre, notre difficile et faible intelligence nous rend semblables a cet incrédule de comédie, certain de sa propre vie, uniquement parce qu'il s'en assurait en se tâtant le corps à chaque instant. Je ne disserterai pas longuement pour défendre mes deux vers, et pour dire comment il a pu arriver que certains hommes aient parfois prévu des événements prochains ou éloignés, ou pour examiner si la réalisation, surtout d'un pressentiment funeste, ne vient pas précisément de la foi que l'on y ajoute; je ne tirerai pas des exemples déjà connus de l'histoire ancienne et moderne: je rappellerai un événement particulier, rapproché de nous, et qui se rattache à une perte à jamais regrettable que notre pays a faite. L'illustre Thadée Czacki, si éminent par ses vastes connaissances, si précieux à cause de son entier oubli de lui-même pour le bien public, cet homme dont la mémoire excite dans tant de cœurs la plus profonde reconnaissance, a dit plus d'une fois à ses amis que les principales circonstances de sa vie lui avaient toujours été révélées d'avance par un pressentiment. Sa mort même fut précédée d'un avertissement mystérieux. Quelques jours avant la courte maladie qui l'enleva, il assurait à ses domestiques qu'étant dans sa chambre, il lui avait semblé voir son ami et parent le général Karwicki, près de mourir et l'appelant à lui; cette frappante et affreuse prophétie se réalisa: quelques jours après survint la nouvelle de la mort du général, dont la demeure était éloignée de quelques dizaines de milles: et Czacki lui-même ne tarda pas à aller rejoindre l'ami qui l'avait appelé. Mais comment ajouter foi à de pareils récits, sans mettre un sourire sur le visage indifférent du philosophe? J'en demande pardon aux physiciens et aux métaphysiciens, mais on pourrait leur dire avec Shakespeare: «Il est sur la terre et dans le ciel plus de choses que notre philosophie n'en imagine.» (Malczewski). [przypis autorski]