Jan KochanowskiThrènesThrène IIItłum. Wacław Gasztowtt
1Oh! tu m'as dédaigné, ma charmante héritière!
C'était trop peu pour toi que le bien de ton père.
Je le sais, il n'eût pu suffire à ton grand cœur;
Non jamais il n'aurait égalé la vigueur
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De ton esprit naissant, ces dons de la nature,
Signes déjà certains de ta vertu future.
Ô paroles, ô jeux, ô gracieux saints,
Que je suis malheureux, je ne vous verrai plus!
Elle a donc déserté la maison paternelle
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Pour toujours; ma douleur sera donc éternelle!
Il ne me reste plus qu'à te suivre là-bas,
Si je puis retrouver la trace de tes pas,
Ma fille; oh! dans le ciel je te verrai, j'espère,
Et tu te jetteras dans les bras de ton père.